Kiva, ça va (toujours) bien… C’est sans doute l’une des premières leçons à tirer de cette sympathique et enthousiasmante manifestation baptisée « Mémoires de Kiva ». Inventé et animé, au sens fort du terme, par Camille Camp, le rassemblement s’est déroulé les 9 et 10 septembre à Leschères, entre forêts, combes et prés – du pur Jura !
La « reine des motos-faucheuses » a été mise au point dans les années 50 par Mr Daloz, soucieux de… dépasser la traction animale (bœufs, chevaux). Avec la Kiva, fabriquée à Courbouzon, près de Lons-le-Saunier, les agriculteurs, notamment de montagne, ont alors disposé d’un outil polyvalent (fauchage, arrachage des patates, etc.), agile, simple d’utilisation et d’entretien.
Autant dire que la Kiva fait partie du patrimoine jurassien et agricole, tant au niveau régional, national voire international. Un patrimoine qu’il convenait de préserver : « Cela me faisait mal au cœur de voir ces machines partir à la ferraille… » confie Camille Camp.
Opération résurrection donc pour cette petite machine qui a attiré des passionnés (même des jeunes férus de mécanique à l’ancienne) du Midi, d’Alsace, d’Auvergne. Partage de connaissances techniques, témoignages, bourse de pièces anciennes constituaient le menu d’un week-end amical, familial et également touristique.
Comme quoi, un petit engin peut réunir les humains !